mercredi 23 juin 2010

Oui, c'est promis

Oui, c'est promis (sauf impossibilité majeure), je finirais ce blog en feu d'artifice.
J'ai peu de temps actuellement et j'arrête donc momentanément. Je pars définitivement de la Polynésie mi-juillet et j'ai vraiment trop de choses à finir, à faire, à voir, des photos encore et encore, des personnes à voir ... la paperasse aussi ...

Mais promis, de retour en France, je vous mettrais des évènements inédits (du moins je crois, j'attends de voir). Je finirais également le voyage aux Marquises avec l'Aranui, la deuxième partie de l'ouverture du Heiva également et quelques surprises ...

Alors, je pense revenir vers fin août, début septembre. Finalement cela tombe bien, car ce sera la fin des vacances pour beaucoup et vous aurez besoin d'exotisme !

Alors, à bientôt pour des aventures "grandioses". Bonne continuation à tous et bonnes vacances à ceux qui en ont ou en auront.

N'oubliez pas l'exotisme de septembre ;-)

lundi 21 juin 2010

Nouveautés

J'essaierai (si j'y pense régulièrement) de vous signaler les nouveautés de certaines pages (Page spéciale : Faune et flore de Tahiti, Des mots et des photos ... et Des photos sans les mots).

Je noterai ceci ici et le message restera une semaine ou deux.

Les "grands" de la "grande île"

Lors de la fermeture du salon de l’artisanat marquisien, j’ai eu l’occasion de revoir d’autres différentes démonstrations.
Le tressage de pandanus.



Fabrication du tapa (tissu végétal). Après avoir incisé une branche, cette femme la tape pour « décoller » l’écorce.



Ensuite, elle tapera encore cette écorce en l’étirant jusqu’à ce que cela devienne un grand morceau de tapa.



Sculpture sur bois



dont voici le résultat



Mais quelle ne fut pas ma surprise, en intervalle des danses marquisienne du groupe « Taki Toa » de voir également des grands (immenses pour moi) venir également danser.



Prestation surprise ou non prévue de quelques danseurs du groupe Matato’a qui est à Tahiti. Le groupe de musique Tao’a ( qui signifie : le regard du guerrier Pacifique) est arrivé accompagné des danseurs et danseuses de Matato’a.



Ils m’ont impressionné par leur taille et surtout par leurs sauts. Australiens, je les aurais bien appelé kangourous mais ils ne viennent pas de là. Ils arrivent de la « grande ïle » : Rapa Nui ou Iles de Pâques.



Les Pascuans font une dernière danse commune avec « Taki Toa » avant que je ne parte à l’assemblée afin de suivre les marquisiens qui ont encore une prestation.



Je suis surprise par cette lumière qui finalement me donnera de « belles photos ».



L’alignement de pahu (tambours) est impressionnant.



Je reverrais le groupe de Pascuan dont voici deux des chanteurs.





D'autres musiques, d'autres danses et costumes également encore inconnus pour moi.





Nana, ce sera tout pour aujourd'hui.

samedi 19 juin 2010

Bientôt la fête de la musique, faites de la musique ...

Nous ne sommes pas en retard cette fois ! Allez, tout en musique photos ...









Nana

vendredi 18 juin 2010

Cela ne devrait jamais arriver, mais cela arrive !

Une pensée aujourd'hui pour Werner Bringold, un "petit vieux" (terme gentil venant de ma part) que je croise souvent sur les évènements puisqu'il est photographe professionnel.

Cela ne devrait jamais arriver, et pourtant il s'est fait volé son matériel photo de marque Nikon. Un vol à l'arraché.

Cela me touche car moi aussi j'ai subit le vol de mon matériel une fois (braquage) et mon oncle a arrêté la photo suite à un vol également. Il en faisait pourtant de magnifiques.

Je suis bien contente de porter mon sac en bandoulière même si cela ne protège pas complètement.

Un appel est lancé pour toute personne qui aurait des renseignements ou qui aurait acheté un appareil à un prix dérisoire. Il suffit de contacter le standard des Nouvelles de Tahiti.

Faites passer l'info.

Chaque appareil à son histoire et il n'y a pas forcément que la valeur matériel. Il y a aussi parfois une valeur affective tout comme ici.

Bonne chance Werner pour ta recherche.

Voici une photo de Werner en plein boulot

lundi 14 juin 2010

Ca y est : le Heiva I Tahiti a repris (partie 1)

Cette année (et c’est encore une chance pour moi) l’ouverture de la 128 ème édition du Heiva i Tahiti a innové en renouant avec des cérémonies d’antan. Cela s’est passé dans les jardins de Paofai ouvert en ce début d’année et cette cérémonie était libre au public. Merci.

Il est a noté tout de même que les grandes formations que ce soit en danses ou chants désertent un peu le Heiva cette année. Je crois que ceci va être un tournant pour cette fête. Pour les intéressés, je vous joins des liens pour des informations supplémentaires :

Heiva i Tahiti : c'est parti !

Ouverture du Heiva

128 ème édition du Heiva

Heiva Nui a retenu cette année le thème de l’arc-en-ciel symbolisant l’union des peuples polynésiens.

L’esplanade de la place To’ata où se situe la stèle Natira’a (le lien) servira de lieu à cette première partie juxtaposant les jardins de Paofai. Cette stèle inaugurée en juillet 2000 symbolise l’union des archipels avec une pierre commune entourée de pierres symbolisant chaque archipel.

Je ne le dis pas à chaque fois, mais cela m’épate toujours de voir toutes ces tenues dont certaines sont créées uniquement pour l’évènement. Je pense en particulier aux couronnes de fleurs fraiches ou tenues végétales. Certaines tenues ne sont pas aussi éphémères, mais sont également confectionnées avec des matières d’origine végétale (tapa, ou robe en fibre de coco). Il y a beaucoup d’idées, de recherches, de travail. Bravo donc.

Après l’accueil des personnalités, plusieurs cérémonies ont ponctuées ces festivités dont voici un résumé :

Le groupe de chant se met en place pour débuter cette cérémonie en chœur.



Je parlais de tenue ou de chapeau, mais voici également une coiffure étonnante.



Bon, là j’ai un doute quant à la fraicheur des fleurs ! Mais peu importe, pourvu qu’il y ait de la couleur. Après tout le thème est « l’arc-en-ciel ». De toute façon, ces couleurs orangées sur couleur de fin d’après-midi me donneront un coup de pep's comme le ferait la vitamine C.



Tous les acteurs se mettent en place et le gros matériel est de sortie. La concurrence va être rude !!!



Les musiciens semblent s’impatienter.



Tous les représentants des différentes activités se placent autour de la stèle et se positionnent comme les rayons du soleil. Il y a l’artisanat, les chants, danses, musique, et les différends sports traditionnels.





L’art du tatouage est représenté également. La conque appelée Pu résonnera à différentes reprises.



Et voici d’autres tenues vraiment charmantes et originales.





Cette robe est faite avec de la fibre de coco.



Voici la stèle avec les différentes pierres et à l’arrière on aperçoit les représentants de différends sports : porteur de fruits, lever de pierre, javelot, grimper de cocotier.



Ici, chaque représentant a déposé un plant de feuilles d’auti près de chaque archipel. L’auti est une plante sacrée et sert dans beaucoup de cérémonies.



Ensuite on assistera à la cérémonie dite « Rahiri », qui correspond à un moment de rencontre et de reconnaissance de la culture polynésienne. Rencontre avec les groupes de chants et danses et les athlètes qui participeront au Heiva Tu’aro. Cela se traduit par un dépôt de feuilles de banane symbole de respect et de reconnaissance.



Viendra ensuite la cérémonie du « Natira’a », le lien entre chaque archipel et ceci symbolisé par une tresse de feuilles de auti tenue par les représentants des délégations et encerclant la stèle.



Le lien, le lien … les femmes se seraient-elles passé le mot !!!



Cette fête se poursuit par la cérémonie du ‘ava qui est un breuvage symbole de paix.



L’officiant remplit les demi-coques de coco qui servent de récipient.



Une dégustation s’en suit et est proposée aux personnalités, ainsi qu’aux membres de l’Académie tahitienne, assis dans la tribune, aux responsables des groupes, et aux membres du jury.



Ce breuvage est fait à partir d’un mélange d’eau de coco et de racines de ‘ava broyées (normalement mâchées). J’ai eu l’honneur d’en goûter suite à la cérémonie. Ceci peut être plus ou moins fort comme me le disait l’officiant. Là, c’était assez doux et avait plutôt un goût amer, sans toutefois être désagréable.



Le « pu » nous donne le départ pour un autre lieu tout proche.



Le chemin est indiqué par une haie d’honneur créée par les danseuses.



Voilà pour cette première partie riche en évènement car comme le souligne « la dépèche » (journal local) : «Un grand spectacle que Tahiti n’avait pas vu depuis belle lurette».

Nana, la deuxième partie bientôt.

jeudi 10 juin 2010

Les Marquises : Fatu Hiva (partie 7)

Kaoha nui,

(Si vous voulez prendre le voyage depuis le début, le sommaire se trouve ici)

Nous voici arrivés dans la baie d’Anavave à Fatu Hiva. Marie s’extasie devant ce décor et appelle son papa.



Les musiciens sont en place et la danse peut donc commencer.











Voici de quoi faire un umu hei. On peut aussi apercevoir un ruban de tapa.



Le bouquet est mis dans les cheveux et cette femme a mis son tapa en guise de couronne.



Ici, on nous montre comment faire le monoï. La noix de coco râpée est mélangée à la bourre de fibres de coco pour être pressée ensuite afin d’en dégager le lait. Celui-ci restera ensuite au soleil, ce qui séparera l’huile et le lait. Ensuite on peut mélanger à cette huile différentes « herbes » odorantes tout comme dans le bouquet d’umu hei.





D'autres explications ici également au post 452

Le tiki veille sur cette belle baie.



Pendant ce temps, les marins de l’Aranui continuent à décharger les vivres.



Effet inquiétant de cette photo bien sombre d’un contre-jour.



Les découpes de rochers prennent parfois l’allure de personnage.



Nous repartons ensuite sous les couleurs d'un coucher de soleil pour une autre île.



apae, et à bientôt

La suite est ici : Hiva Oa (partie 8)