Kaoha nui (bonjour en Marquisien),
Pour ce premier article, je vous conseille de lire avant la page spéciale sur les Marquises. Le sommaire se trouvera là également (avec les liens) pour ceux qui voudraient suivre ceci jour après jour.
Et maintenant, départ immédiat :
Le départ se fait le samedi matin (samedi 3 avril 2010 pour nous). Le port est en effervescence. Les marins s’occupent pour embarquer le dernier fret. Le bateau voisin charge également.
Le temps de l’installation et du premier repas à bord arrive bien vite. Le test du pied marin également. Tout va bien, nous voyagerons (Marie et moi) sans aucun souci. Petit exercice d'évacuation dans l’après-midi, histoire de se mettre dans l’ambiance. Le soir à la télé nous entendrons, lors d’un programme, la musique de Titanic !!!
(Ici, à notre départ, nous voyons l’Aranui 1 et les caisses du cirque de Samoa qui sont encore sur un quai).
Tous les soirs nous avons une réunion sur les visites prévues du lendemain. Le taote (docteur) nous mets également en garde contre moustiques, coups de soleil, nonos (moucherons très piquants) … et je me demande déjà si je ne vais pas plonger pour repartir vers Tahiti. Les « nouveaux » ne connaissant pas encore la Polynésie doivent se demander dans quel pays hostile ils sont arrivés. Mais taote a raison : il faut marquer les esprits afin que cette croisière se passe du mieux que faire se peux et ainsi personne n’oubliera crèmes ou casquette … Il est d’ailleurs prêt à tout, Georges, et même à soigner les vagues … à l’âme que pourraient avoir certains. Merci Docteur Georges.
Le lendemain, nous arrivons à Fakarava (dans l’archipel des Tuamotu). Les premières frégates (oiseaux de mer) m’annoncent les premières îles. Ce matin là, je me suis levée très tôt (cela ne durera pas !).
Fakarava m’a surtout ébloui par son bleu lagon et je me contenterais d’une bonne baignade et de quelques photos.
Il y a des pontons pour les fermes perlières.
Les grilles de protections pour les chapelets d’huitres perlières attendent. (J'en parlerai plus tard)
Les éternels cocotiers des îles sont bel et bien là.
Nous repartons avec une (petite) vue sur l’église du village.
L’Aranui nous attend. Bien souvent nous devrons débarquer en barges ou en baleinières car le bateau ne peut accoster partout. Nous reverrons cela également plus tard.
Fin de cette deuxième journée à bord.
A pae (au revoir en marquisien), ce sera tout pour aujourd’hui.
La suite est ici : Nuku-Hiva (partie 2)
Run'Bow Colors à Saint-Mandrier
Il y a 8 ans
2 commentaires:
c'est toujours un agréable voyage que tu nous propose... merci à toi...
Merci à toi d'y venir. Sproutch, bienvenu à bord.
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