lundi 14 juin 2010

Ca y est : le Heiva I Tahiti a repris (partie 1)

Cette année (et c’est encore une chance pour moi) l’ouverture de la 128 ème édition du Heiva i Tahiti a innové en renouant avec des cérémonies d’antan. Cela s’est passé dans les jardins de Paofai ouvert en ce début d’année et cette cérémonie était libre au public. Merci.

Il est a noté tout de même que les grandes formations que ce soit en danses ou chants désertent un peu le Heiva cette année. Je crois que ceci va être un tournant pour cette fête. Pour les intéressés, je vous joins des liens pour des informations supplémentaires :

Heiva i Tahiti : c'est parti !

Ouverture du Heiva

128 ème édition du Heiva

Heiva Nui a retenu cette année le thème de l’arc-en-ciel symbolisant l’union des peuples polynésiens.

L’esplanade de la place To’ata où se situe la stèle Natira’a (le lien) servira de lieu à cette première partie juxtaposant les jardins de Paofai. Cette stèle inaugurée en juillet 2000 symbolise l’union des archipels avec une pierre commune entourée de pierres symbolisant chaque archipel.

Je ne le dis pas à chaque fois, mais cela m’épate toujours de voir toutes ces tenues dont certaines sont créées uniquement pour l’évènement. Je pense en particulier aux couronnes de fleurs fraiches ou tenues végétales. Certaines tenues ne sont pas aussi éphémères, mais sont également confectionnées avec des matières d’origine végétale (tapa, ou robe en fibre de coco). Il y a beaucoup d’idées, de recherches, de travail. Bravo donc.

Après l’accueil des personnalités, plusieurs cérémonies ont ponctuées ces festivités dont voici un résumé :

Le groupe de chant se met en place pour débuter cette cérémonie en chœur.



Je parlais de tenue ou de chapeau, mais voici également une coiffure étonnante.



Bon, là j’ai un doute quant à la fraicheur des fleurs ! Mais peu importe, pourvu qu’il y ait de la couleur. Après tout le thème est « l’arc-en-ciel ». De toute façon, ces couleurs orangées sur couleur de fin d’après-midi me donneront un coup de pep's comme le ferait la vitamine C.



Tous les acteurs se mettent en place et le gros matériel est de sortie. La concurrence va être rude !!!



Les musiciens semblent s’impatienter.



Tous les représentants des différentes activités se placent autour de la stèle et se positionnent comme les rayons du soleil. Il y a l’artisanat, les chants, danses, musique, et les différends sports traditionnels.





L’art du tatouage est représenté également. La conque appelée Pu résonnera à différentes reprises.



Et voici d’autres tenues vraiment charmantes et originales.





Cette robe est faite avec de la fibre de coco.



Voici la stèle avec les différentes pierres et à l’arrière on aperçoit les représentants de différends sports : porteur de fruits, lever de pierre, javelot, grimper de cocotier.



Ici, chaque représentant a déposé un plant de feuilles d’auti près de chaque archipel. L’auti est une plante sacrée et sert dans beaucoup de cérémonies.



Ensuite on assistera à la cérémonie dite « Rahiri », qui correspond à un moment de rencontre et de reconnaissance de la culture polynésienne. Rencontre avec les groupes de chants et danses et les athlètes qui participeront au Heiva Tu’aro. Cela se traduit par un dépôt de feuilles de banane symbole de respect et de reconnaissance.



Viendra ensuite la cérémonie du « Natira’a », le lien entre chaque archipel et ceci symbolisé par une tresse de feuilles de auti tenue par les représentants des délégations et encerclant la stèle.



Le lien, le lien … les femmes se seraient-elles passé le mot !!!



Cette fête se poursuit par la cérémonie du ‘ava qui est un breuvage symbole de paix.



L’officiant remplit les demi-coques de coco qui servent de récipient.



Une dégustation s’en suit et est proposée aux personnalités, ainsi qu’aux membres de l’Académie tahitienne, assis dans la tribune, aux responsables des groupes, et aux membres du jury.



Ce breuvage est fait à partir d’un mélange d’eau de coco et de racines de ‘ava broyées (normalement mâchées). J’ai eu l’honneur d’en goûter suite à la cérémonie. Ceci peut être plus ou moins fort comme me le disait l’officiant. Là, c’était assez doux et avait plutôt un goût amer, sans toutefois être désagréable.



Le « pu » nous donne le départ pour un autre lieu tout proche.



Le chemin est indiqué par une haie d’honneur créée par les danseuses.



Voilà pour cette première partie riche en évènement car comme le souligne « la dépèche » (journal local) : «Un grand spectacle que Tahiti n’avait pas vu depuis belle lurette».

Nana, la deuxième partie bientôt.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Coucou
Superbe reportage Cat.
De très belles photos ....

Celle du " Pu " est géniale. Elle clos avec brio cette série. Bravo.

Merci de partager avec nous cette culture et ces traditions.

Ronin ;-)

Anonyme a dit…

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